témoignage

La césure, cette belle aventure !

La césure de Milan, allier projet professionnel et humanitaire

Je pense qu’il faut rester assez ouvert et ne pas hésiter à saisir les opportunités qui s’offrent à nous.

Un stage supplémentaire avant l’arrivée sur le marché du travail

« Mon stage de deuxième année n’ayant duré que 3 semaines, je trouvais important d’avoir plus d’expérience pour ne pas arriver sur le marché du travail avec un CV trop léger. J’ai directement fait ma demande de césure après avoir trouvé un stage de 6 mois en tant qu’assistant ingénieur qualité au sein d’une entreprise de vente de vêtements. 

Je pense que mon stage reflète bien le quotidien d’un ingénieur. Contrairement au PFE (projet de fin d’études), je ne mène pas réellement de projet. Associé au service Qualité, je m’occupe principalement du suivi de la qualité dans le développement et dans la production des produits. Si je rencontre des problèmes ou si je constate que des améliorations sont possibles, je peux en parallèle de mes missions travailler sur ces projets annexes.
Bien que mon objectif soit de travailler dans l’aéronautique, cette expérience dans l’habillement reste tout de même très formatrice et donc bénéfique. 

J’ai pu agrandir mon réseau, mettre en pratique les compétences et connaissances acquises jusqu’à présent et affiner mon projet professionnel »

Des projets humanitaires à l’étranger

« Comme pour beaucoup d’étudiants, mon rêve de semestre à l’étranger a pris une tournure différente à cause de la situation sanitaire. Je veux donc, dans la mesure du possible, essayer de partir à l’étranger dans le cadre de ma césure. Je suis en contact avec des associations humanitaires à l’étranger. Il est difficile de se projeter mais je serais possiblement amené à faire du bénévolat à Madagascar. »

« En parallèle, je recherche des stages en France afin de pouvoir rebondir dans le cas où partir à l’étranger serait impossible. »

Un stage à l’heure du coronavirus

« Il est difficile de se projeter et de prévoir ce qui est possible ou impossible de faire. C’est pour cette raison que j’essaye de toujours envisager plusieurs possibilités dans mes projets. 

Concernant mon stage, la majeure partie de mon travail s’effectue par ordinateur. Après avoir été formé sur mes principales missions, j’ai pu télétravailler 4 jours sur 5. J’ai tout de même eu le temps d’être intégré au sein de l’entreprise, ce qui est assez important en Qualité puisqu’on travaille avec les équipes de tous les secteurs. »

Du temps pour les projets personnels

« Pendant l’année de césure, on conserve le statut étudiant. Ajoutée à cela la gratification du stage : cela permet de financer des projets. Pour ma part, cela me permettra de financer mon permis que je souhaite obtenir pour cette deuxième partie d’année de césure. »

Savoir saisir les opportunités

« Il ne faut pas perdre espoir dans la recherche de stage. C’est une chance de pouvoir faire une année de césure. Faut-il encore qu’elle soit bien construite. Pour que cette année soit bénéfique, il faut absolument adapter ses projets tout au long de l’année et ne pas se reposer sur l’idée de départ. Je pense qu’il faut rester assez ouvert et ne pas hésiter à saisir les opportunités qui s’offrent à nous. »

Milan effectuant son stage en télétravail

Retrouvez les témoignages de Romain et Nouhaila, également partis en année de césure :