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Les femmes de l'ENSAIT pour un avenir durable

Portrait de Zoë Bantignies -- Le Bars, étudiante ENSAIT en 3ème année

La journée internationale des droits des femmes du 8 mars 2022 s’inscrit sous le thème de « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ».
Afin de témoigner notre reconnaissance aux femmes et filles du monde qui mènent l’offensive quant à l’adaptation et la réponse aux changements climatiques, l’ENSAIT met à l’honneur du 7 au 10 mars des femmes qui œuvrent en faveur de la construction d’un avenir durable pour tous.

Toutes ces femmes ont travaillé, ont été formées ou sont formées à l’ENSAIT. Elles dédient leurs projets à l’atténuation des effets nocifs de l’industrie textile sur notre environnement social, écologique et économique.

En ce 8 mars, nous souhaitons mettre le profil de Zoë Bantignies — Le Bars à l’honneur, étudiante en 3ème année à l’ENSAIT, sensible aux problématiques environnementales. 

Le textile, la porte ouverte à tous les secteurs d'activité

 » Avant d’intégrer l’ENSAIT, j’ai fait un BAC S SVT, puis j’ai intégré une classe préparatoire aux grandes écoles PC (Physique-Chimie) sur deux ans. J’ai intégré l’ENSAIT en 2018 avec la promo 2018/2021. J’ai fait une année de césure et je serai donc diplômée en 2022.

J’ai choisi la filière textile pour la multiplicité de ses applications possibles (mode/ sport/ ameublement, médical…). C’est pour moi un moyen de garder toutes les portes ouvertes et de satisfaire mon côté créatif. En effet j’ai toujours beaucoup aimé les activités de création (couture, bricolage, activités manuelles) et étant une passionnée de sport je me laisse une porte ouverte sur les secteurs du sport. »

L'aventure Ait engagé.e.s

« L’association AIT Engagé.e.s est partie de l’envie de 5 étudiants ingénieurs textile de faire évoluer la formation ENSAIT. Pour nous il est primordial de former les ingénieurs aux problématiques environnementales. Cette association est pour nous un moyen de discuter de ces problématiques à l’interne et à l’externe de l’école, entre étudiants, avec le corps enseignant, et avec l’administration.

Cette association repose à la fois sur notre engagement écologique mais aussi sur nos compétences d’ingénieur en gestion de projet, sur notre capacité à trouver l’information pertinente, à l’évaluer et à l’exploiter.

Une opération marquante de l’association à été l’organisation de la première fresque du climat à l’école, c’était la première fois qu’on rassemblait autant de monde autour de ces enjeux, je pense que ça nous a fait beaucoup de bien de nous apercevoir que d’autres personnes au sein de l’école étaient sensibles à ces enjeux ! »

"Je suis assez convaincue que l’on peut aimer la mode et être engagée pour l’environnement"

« Je suis assez sensible à la mode et à la façon dont je m’habille, cependant le modèle de la fast fashion et la surconsommation de vêtements neufs n’est pas compatible avec mes convictions. Je m’autorise un achat neuf très occasionnellement seulement s’il s’agit d’un produit de choix durable et de qualité. Je suis assez convaincue que l’on peut aimer la mode et être engagée pour l’environnement ça n’a pas à être incompatible. Ma règle d’or : toujours essayer de réparer un vêtement abîmé, c’est le meilleur moyen de réduire son impact environnemental, en doublant sa durée de vie. 

Pour moi il est aujourd’hui important de trouver un travail qui a du sens et qui est en accord avec mes convictions. Je pense que j’aimerais travailler à la transformation des entreprises textiles, utiliser mes compétences d’ingénieur textile et mon parcours à Centrale en entrepreneuriat et intrapreneuriat pour permettre cette transition dans une logique crédible et durable. »

La part des femmes en école d'ingénieur stagne

Selon une étude de la CGE (Conférence des Grandes Ecoles). La proportion d’étudiantes en écoles d’ingénieur a atteint 33 % en 2021.

Bien qu’elles visent la parité, les écoles d’ingénieurs peinent ainsi à faire évoluer la part de filles dans leurs effectifs étudiants, qui stagne autour de 28 % depuis 2012, après avoir augmenté de 19,9 % en 1990 à 27,8 % en 2011. Leur nombre, en revanche, est en constante augmentation : + 3,8 % sur un an, + 12,4 % sur cinq ans, + 44,5 % sur dix ans et + 243 % sur 25 ans. 

Un chiffre encourageant

65%

des élèves-ingénieurs de l'ensait sont des femmes